Publié dans Politique

PPN - Les prix plafonds dévoilés

Publié le mardi, 05 avril 2022

Comme annoncé, le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Commercialisation (MICC) a dévoilé hier les prix plafonds, c'est-à-dire les prix maximum autorisés pour la vente des produits de première nécessité (PPN). Des prix décidés à l'issue d'une série de pourparlers « cordiaux » avec les grossistes, les détaillants et les importateurs, selon les explications du ministre Edgard Razafindravahy.

Le patron du MICC parle même d'une consultation de plusieurs associations de consommateurs. Pour le moment, le plafonnement des prix concerne plusieurs produits comme l'huile, le sucre, la farine, le ciment, le gaz et sera valable à partir de lundi prochain pour une durée de 3 mois renouvelables. D'autres négociations sont en cours pour les autres produits comme le savon, entre autres. Le ministre annonce également l'application de sanctions contre les opérateurs qui passent outre ces dispositions.

Sitôt révélés, les prix font pourtant jaser les consommateurs, à en croire les nombreuses publications sur les réseaux sociaux. Pour cause, certains prix ont été revus à la hausse comme celui du ciment qui s'achète normalement autour de 37 500 ariary alors que le prix plafond est de 39 000 ariary. 

Incompréhension 

Force est de constater que ces nombreuses critiques sont dues à une certaine incompréhension. En principe, les prix plafonds ont été établis afin d'anticiper une flambée des prix qui sera inévitable pour les prochains mois. Le plafonnement est donc nécessaire pour prévenir une véritable envolée des prix sur le marché, et d'éviter toute velléité à prélever des bénéfices excessives sur les marchandises concernées.

 Pour rappel, le plafonnement des prix des PPN a été décidé à l'issue du dernier Conseil des ministres, la semaine dernière. L'Exécutif tire cette décision des dispositions de l'article 2 de la loi 2018 - 020 sur la concurrence et qui autorise le Gouvernement à « (…) apporter des restrictions à la liberté générale des prix » et à « (…) prendre, contre les hausses et les baisses excessives des prix, des mesures temporaires motivées par une situation de crise, des circonstances exceptionnelles (…) ». 

La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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